Nombreux l’ont bien compris : un numérique autrement est nécessaire ! Son impact sur l’environnement est aujourd’hui redouté, son utilisation un facteur d’inégalités sociales, la souveraineté des données un sujet politique et sociétal… Mais quel rôle nos entreprises ont-elles à jouer ? Pourquoi et comment doivent-elles s’emparer du sujet ?

L’offre concernant la sobriété numérique, le numérique responsable, le GreenIT, ou encore l’IT for Green, est très large. Qu’il s’agisse d’appel d’offres, de rapports, de formations, d’événements, il y a une veille constante à établir. 

Le parcours Sobriété & Responsabilité Numérique du SPN

Pour démarrer ce parcours, le SPN a dans un premier temps organisé une Notice. Cette Notice fut l’occasion de comprendre les enjeux de la sobriété et responsabilité numérique, et de présenter le programme d’actions proposé par le SPN afin de devenir acteur d’un numérique plus responsable !

A ensuite été proposé un Atelier Numérique Responsable (NR), le 4 novembre dernier (en visioconférence), animé par Vincent Courboulay, enseignant chercheur à l’Université de La Rochelle et directeur scientifique de l’Institut Numérique Responsable (INR). Cet atelier, basé sur le contenu créé par l’INR sorti fin septembre sous forme de MOOC, avait pour objectif de permettre aux participants d’interagir avec leurs pairs, de nourrir la discussion, et surtout d’échanger avec un des experts de référence national.

L’analyse du cycle de vie (ACV) est une étape importante pour comprendre les leviers d’actions de la responsabilité numérique. Nous proposons pour cela, les Fresques du Numérique (à ce jour seulement 2 animateurs en France), les 18 et 19 novembre avec 3 ateliers en ligne. L’atelier aspire à ce que les participants s’interrogent sur les enjeux écologiques du numérique. Le but étant de trouver ensemble les solutions à mettre en place individuellement, mais aussi collectivement, pour pallier aux externalités négatives du numérique : de la fabrication, en passant par la distribution, l’utilisation mais aussi la gestion de fin de vie des équipements.

À la suite, une Fresque du Climat sera organisée le 3 décembre, à Cobalt (ou en visioconférence selon les conditions d’accueil du public en vigueur). Sur le même principe qui a inspirée la Fresque du Numérique, les participants seront confrontés aux enjeux du réchauffement climatique. L’objectif sera alors de comprendre comment s’articulent nos usages et les conséquences qu’ils peuvent avoir sur la planète, répondant ainsi à une vision plus globale sur le changement climatique, mais permettant d’initier la réflexion vers celle de la sobriété et responsabilité numérique.

La formation Numérique Responsable les 10 et 11 décembre, dispensée par Vincent Courboulay, complètera le parcours Sobriété et Responsabilité Numérique que nous proposons pour cette fin d’année 2020. Elle sera l’occasion de certifier les compétences acquises, valoriser votre expertise et faire reconnaître auprès de vos clients (et autres parties prenantes) votre engagement et démarche pour un numérique plus sobre et responsable.

Au terme de ces 14 heures de formation, les entreprises seront en capacité de : 

Un accompagnement tout au long du parcours !

La coopération a toujours fait la force du réseau SPN : avancer ensemble sur ce nouveau sujet facilitera pour tous l’appropriation des enjeux, et celle de nouvelles compétences et de nouveaux outils. Nous savons que plusieurs adhérents du SPN ont des démarches vertueuses : travailler collectivement permettra de transmettre ces initiatives au plus grand nombre et d’en initier de nouvelles.

Pour tous les adhérents du SPN impliqués dans la démarche, nous proposerons un outil d’évaluation de la performance et de l’impact environnemental des entreprises. Cela s’effectuera à partir d’un référentiel élaboré pour la filière numérique et selon des critères correspondant à la sobriété et responsabilité numérique.

Côté professionnels, l’objectif sera de mesurer votre progression. Côté cluster, il s’agira de mesurer collectivement, avec nos partenaires Aliptic et Digital Aquitaine, l’impact des engagements des entreprises du secteur numérique.

Des outils méthodologiques

L’enjeu pour le SPN est de rendre accessible la sobriété numérique aux entreprises adhérentes, au travers d’ateliers et de formations, mais aussi avec un accompagnement individuel et personnalisé, et avec des outils de mesure et de valorisation. 

En participant à l’Atelier Numérique Responsable, le SPN donne les premiers éléments pour se diriger vers des éléments de reconnaissance :

• Le label ENR (Entreprise Numérique Responsable), porté par France IT, dont le SPN est membre fondateur. Ce label national récompense depuis plusieurs années les entreprises ayant une démarche RSE ;
• La Charte Numérique Responsable, signée par le SPN le 7 septembre dernier, portée par l’INR (Institut du Numérique Responsable), qui valorise les entreprises intégrant une démarche Numérique Responsable dans leur organisation.

À la suite des Fresques du Numérique et de la Fresque du Climat, en ressortiront des fiches pratiques, basées sur les solutions établies par les participants eux-mêmes, sur l’usage et la création des services et des produits numériques. 

Enfin, avec la formation Numérique Responsable de décembre, les entreprises auront la possibilité de se doter de la certification après 2 jours de formation : un second outil pour faire reconnaître et valoriser leur engagement.

Les enjeux 2021

Cette fin d’année est décisive pour les entreprises de la filière en termes de sobriété et responsabilité numérique. La transition écologique a le vent en poupe, et c’est maintenant que les entreprises du secteur ont la possibilité de mettre la transformation numérique à son service. 

Il est donc essentiel de prendre ces dernières semaines de l’année 2020 pour comprendre les enjeux, se former, et intégrer ce numérique responsable dans sa stratégie. L’objectif étant de débuter 2021 avec tout le bagage nécessaire pour développer et innover au sein d’un marché qui évolue extrêmement vite, tant au niveau des technologies en elles-mêmes, que des modèles économiques, ou des contraintes étatiques.