Léo Aubouin, fondateur de l'entreprise LEIO et membre du Conseil d'Administration du SPN depuis le 17 septembre dernier, imagine, déploie et pilote votre stratégie sur le digital. Rencontre avec un adhérent engagé dans la vie du réseau.
📆 Date de création : 2018
Champs d’expertise de LEIO : Nous faisons du conseil en stratégie à l’ère du numérique. Une approche globale du digital, des parcours utilisateurs aux outils, du modèle économique à la méthodologie, pour aider les entreprises à passer à la vitesse supérieure.
Ça nous permet de répondre à tout ou partie de ces problématiques :
➡️ LEIO est membre du SPN depuis 2018.
Léo Aubouin : « Je suis un poitevin pure souche 🙂 ! J’y suis né, j’y ai fait quasiment toutes mes études et mon parcours professionnel (avec des petits passage par Rennes et Niort). Maintenant j’y vis aujourd’hui avec ma femme et mes 2 filles. »
L.A. : « J’ai connu le début du web quand j’étais ado, comme toute ma génération. J’étais assez curieux et j’ai vite mis les mains dedans.
Assez naturellement, je me suis orienté vers un DUT sur Poitiers où il y a avait un peu de développement informatique, que j’ai complété ensuite en licence avec une approche sur marketing et le commercial, appliqués au BtoB.
Bref, je suis sorti de mes études en 2005 avec une casquette de technico-commercial dans le web, ce qui était assez rare à l’époque.
Premières expériences pro dans des boites du coin, chez Einden Studio pour commencer puis chez 2S3i / Ines Interactive, toutes les deux déjà très impliquées au SPN. »
L.A. : « Estimant avoir fait le tour des agences locales, je rejoins Réseau Canopé où je prends la direction de projet sur la refonte de leur écosystème digital.
… Dans un seul et même site. Le tout avec une équipe d’une dizaine de personnes (interne ou prestataire), de l’agilité pour s’adapter aux attentes des autres services et aux directives du Ministère, et beaucoup de pédagogie en interne pour acculturer le maximum de personnes.
Bref un projet très complexe mais super intéressant, dans lequel j’ai pris beaucoup de plaisir et mis beaucoup d’énergie. »
L.A. : « Suite à ça, j’avais besoin de changer d’environnement. J’ai donc rejoint une startup locale qui venait de boucler sa 1ère levée de fond pour les aider à structurer tout le pôle digital. Puis j’ai eu rapidement l’opportunité de rejoindre Biig, une agence de 60 personnes à Niort, à l’époque. Là-bas, j’ai pu accompagner des grands comptes de la Banque ou de l’Assurance (MAIF, Banque Populaire, Caisse d’Epargne, Sofinco, MACIF, …) sur leurs problématiques d’innovation et de transformation digitale. Je portais la relation client et le conseil et j’étais accompagné de toute une équipe de delivery manager, UI/UXdesigner, de développeur et de trafic manager pour donner vie à ce qu’on proposait.
C’était vraiment chouette et ultra formateur. Après 3 ans, j’ai eu envie de voler de mes propres ailes (et de me rapprocher de Poitiers, accessoirement :)). »
L.A. : « Et j’ai créé LEIO. »
L.A. : « L’aboutissement, pas tout à fait car il y a encore beaucoup à faire. En tout cas, ça correspond bien à la vision que j’ai du secteur du numérique après toutes ces années.
Aujourd’hui, tout le monde parle de digital ou de transformation numérique. Les usages du public et la technologie bougent très vite, les modes d’organisations classiques sont chamboulés, de nouveaux métiers émergent et les profils pour maitriser l’ensemble de la chaine sont plutôt rares…
Les grands groupes se sont organisées pour répondre à ces problématiques, avec plus ou moins de succès. Les start-ups font preuve d’agilité et s’adaptent en continu, avec certaines limites. Mais pour les PME plus « traditionnelles », les indépendants ou les porteurs de projet, difficile de savoir par quel bout prendre le sujet.
Si on ajoute aussi à ça des impératifs d’éco-conception, d’indépendance numérique, de RGPD, … ça rend le tout très compliqué.
Alors que toutes les solutions sont là et que les compétences sont disponibles sur le marché, avec l’essor des indépendants et des nouveaux modes de coopération.
Il suffit « juste » de tout mettre en musique, en plaçant le client, ses problématiques et ses enjeux, au centre. C’est ce que j’essaie de faire. »
L.A. : « Professionnellement, j’espère que la plus belle sera celle que je suis en train d’écrire :).
Après, je pense que l’expérience qui a été déterminante dans mon parcours, c’est mon passage chez Canopé. Il y a eu comme un déclic, une grosse marche franchie. J’y suis rentré comme chef de produit et en quelques mois, je me suis retrouvé à gérer ce projet qui était un peu le serpent de mer de la boite, pour l’emmener au bout. Un mélange de chance, d’opportunité saisie et de prise de risque qui a payé.
Sinon, Biig a été une multitude de petites success story. J’y ai beaucoup appris, mais c’était plus progressif.
Mais pour de vrai, la plus belle, ce sont les 3 femmes qui m’accompagnent au quotidien. »
L.A. : « La commission com’ et l’équipe de permanents en charge du sujet, accompagnés par Christopher de 4h04, avaient fait un super boulot de définition et de priorisation des besoins.
Après un premier tour d’appel d’offres infructueux, j’ai monté une équipe afin de pouvoir répondre sur la 2ème session. Je savais que c’était un outil central pour l’association et ses adhérents et qu’il y avait beaucoup d’attentes autour de ce site. Beaucoup d’exposition aussi : faire le site des professionnels du Numérique, tu peux être sûr que tu vas être observé de très près et attendu au tournant
L’objectif était de poser les fondations pour porter l’ambition du SPN et de mettre l’adhérent au coeur du dispositif. Le tout en respectant des standards de qualité et d’accessibilité. Il y a encore beaucoup à faire, mais les bases sont là et on est très contents du résultat. En tout cas, ça a été un réel plaisir de bosser avec toute l’équipe.
Maintenant, j’espère juste que les adhérents vont s’emparer du sujet et utiliser ce site pour pousser leurs actus, leurs événements et leurs offres d’emploi. »
L.A. : « Oui, c’est une façon d’être au cœur de la filière et de pouvoir contribuer à son développement.
C’est un peu la suite logique. J’ai connu le SPN pendant mes 1ères expériences professionnelles, je l’ai rejoint naturellement quand je me suis lancé, et depuis j’essaie d’y contribuer à mon niveau (Start Innov’, formations, cahiers de vacances, …).
Maintenant, je veux participer à la dynamique et m’investir pour porter des sujets qui me tiennent à coeur, notamment la Transfo Num. Pour l’instant, c’est le début. Je vais observer, voir si et où je peux être utile, pour après passer à l’action.
Ça donne aussi du sens à mon activité d’indé de m’engager sur des projets collectifs. »
L.A. : « Je suis sur beaucoup de projets clients en ce moment. La crise sanitaire a accéléré les choses dans notre domaine d’activité. Les entreprises du territoire ont besoin d’aide pour mettre le digital au service de leur enjeux du quotidien. Donc je les aide 🙂
Sinon, il y a un projet sur lequel je suis avec d’autres adhérents du SPN (Serli, 4h04 et Jérôme Poupault notamment) sur lequel on met le paquet en ce moment. Il s’agit de MaVilleEngagée, une plateforme gratuite et accessible à tous les citoyens, qui permet de découvrir et proposer de nouvelles initiatives à mettre en place à un niveau local pour un développement durable local.
Concrètement, on recense, avec les utilisateurs, les associations et les collectivités, tout ce qui se fait sur une ville sur ce sujet, pour donner plus de visibilité à ces initiatives.
C’est l’occasion de mettre ces compétences au service de ses convictions. »
L.A. : « Pour la vie du réseau, pour les rencontres et les opportunités, pour ses actions collectives de sensibilisation sur nos différents sujets, pour son rôle central au sein de notre filière, pour les animations, pour son équipe de permanents et leur énergie, … Peu importe la structure, chacun y trouve son compte. »
🗣 Un grand merci à Léo pour avoir répondu à nos questions.
Propos recueillis par Matthieu Chantepie, assistant de communication SPN.
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